Terminé le gaspillage ! Que la chasse au gaspi commence ! Souvent entendu, ces slogans signifient tout simplement que la marche vers l’économie d’énergie et de ressources planétaires est passé au centre des préoccupations. De nos jours, tous les secteurs confondus se sentent concernés, même l’industrie du jeu. Mais à quel point « casino » rime-t-il avec « écolo » ? Creusons davantage la question dans ce billet..
Les casinos : un rouage énergivore
Si la liste des domaines qui dépensent le plus d’énergie existait, les établissements de jeux traditionnels figureraient probablement en tête de peloton. Et pour cause, ils drainent beaucoup d’énergie pour faire fonctionner leurs activités.
On peut commencer par citer les éclairages externes et internes qui consomment une énorme quantité d’électricité. Et ce, de jour et surtout de nuit, lorsque les projecteurs puissants des grandes enseignes doivent être visibles à des kilomètres à la ronde.
Pour ne rien arranger, les postes de jeu électronique eux aussi apportent leur lot de consommation. Il faut bien que ces divertissements qui carburent à l’électricité fonctionnent pour que les joueurs affluent. Comme un véritable coup de massue, la climatisation et le système de chauffage des casinos épuisent encore plus d’énergie.
Quand on y rajoute les hôtelleries associés, les défis se compliquent encore : chasse aux gaspillage électrique, chauffage, climatisation, au gaspillage d’eau, au gaspillage alimentaire que peuvent engendrer les restaurants de ces hôtels-casinos. Mais même sans cela, l’affaire est d’autant plus remarquée que les casinos ouvrent 7j/7, quelquefois même sur des tranches horaires très extensibles et qui s’étalent jusqu’à tard dans la nuit.
Autant de pratiques non écologiques qui peuvent inquiéter certains. Pourtant, les casinos physiques ne sont pas près de disparaître du paysage. À plus forte raison que cette filière génère des milliards d’euros par an. Alors, face à tout cela, une solution s’impose et de nombreux casinotiers l’ont déjà compris : leurs établissement doivent adopter des approches plus vertes dans la mesure du possible.
Une avancée en douceur
« Il n’est pas encore trop tard pour contribuer à la sauvegarde de la planète ». Cela pourrait sonner comme un mantra destiné à tous mais aussi aux acteurs de l’industrie du casino. D’ailleurs, certains d’entre eux s’engagent de plus en plus dans la protection de l’environnement.
En l’occurrence, le Casino Joa d’Ax-les-Thermes se démarque avec son système de chauffage moderne. Depuis 2012, le bâtiment se sert ainsi des principes thermodynamiques respectueux de la nature pour économiser une précieuse énergie. Depuis une dizaine d’années, bon nombre d’autres établissements ont adopté de telles démarches écoresponsables, en agissant sur les isolations ou en se dotant d’installations plus modernes.
Dans le schéma, le casino lui-même est aussi gagnant : au revoir les factures d’électricité exorbitantes avec des ampoules LED qui assure une faible dépense d’énergie. Désormais, les grandes enseignes les adoptent de plus en plus et l’environnement s’en porte très bien.
Les casinos les plus évolués misent, quant à eux, sur l’énergie solaire et optent pour des panneaux photovoltaïques. Comme les biocombustibles, c’est une source énergétique plus écologique. À prendre sérieusement en compte pour les prochaines années en dehors des mesures éventuelles pour la consommation d’eau.
Qui dit casino terrestre dit construction. Sur ce plan, les exploitants doivent privilégier les matériaux recyclables. Sans oublier d’installer des bornes de recharge au parking pour promouvoir l’usage des voitures électriques.
Les casinos online dans la ligne de mire
En bref, l’enjeu est de taille pour les tenanciers de casinos et d’établissements de jeux traditionnels et il leur faudra du temps pour assimiler toutes les pratiques eco-friendly conseillées. Dans le même temps, leurs sont apparus certains concurrents plus virtuels, ce qui soulève une question cruciale : est-ce plus écologique de jouer sur un casino en ligne ?
Sous réserve qu’il soit autorisé dans votre pays et que vous ayez l’âge légal pour y jouer, sans hésiter, la réponse reste un grand « oui ». Dans les faits, les sites de jeux brûlent peu d’énergie par rapport à leurs cousins terrestres. Seuls les serveurs qui les hébergent et les appareils de leurs abonnés nécessitent de l’électricité. On est bien loin de l’aspect énergivore des complexes de loisirs que sont devenus les casinos terrestres. Les serveurs internet s’avèrent, en effet, plutôt économes en termes de consommation, face au faste que déploient souvent leurs homologues classiques pour contenter leurs clients.
Forcément, avec les établissements de jeux virtuels, les interrogations relatives aux déchets, aux matériaux de construction ainsi qu’au papier sont aussi réduites à néant.
Enfin, dernier argument choc, les casinos en ligne présentent un atout considérable en matière de déplacement et de dépense énergétique. Les joueurs ne sont plus obligés de parcourir des distances phénoménales pour s’adonner à leur passion ce qui diminue significativement l’empreinte carbone laissée par les véhicules de transport. Ce ne sont d’ailleurs pas là leurs seuls argument pour séduire les joueurs : disponibilité immédiate et 24h/24, jeux à foison, croupiers en direct sur son écran de téléphone, sans oublier les largesses commerciales de ces sites de jeux. De nos jours, on trouve en effet des bonus de casino en ligne de toutes sortes sur le web. Les nouveaux joueurs comme les plus aguerris peuvent y trouver leur compte sous réserve de choisir un site de jeux fiable et de bien étudier les conditions de ces bonus.
Expérience de jeu renouvelé et à portée, offres séduisantes, les casinos en ligne semblent s’être installés durablement dans le paysage. Tout porte donc à croire que cette nouvelle forme de divertissement constituera un élément clé pour une industrie du jeu plus écologique. Pour autant, on peut rester optimiste sur leurs grands frères de pierre et de béton, ils resteront longtemps des loisirs bien à part et on peut miser sur le fait qu’ils réussiront eux, aussi, à effectuer leur transition énergétique.